Bretagne
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CRSA du 16 Novembre 2021
- Le 03/12/2021
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Le 16 Novembre 2021 avait lieu les élections des membres aux commissions de la CRSA dans le cadre prestigieux du Roazhon Park à Rennes.
La CFTC y était représentée par :
Benoît CHAPALAIN (titulaire) ASH au Pôle Gériatrique Rennais,
Pascale FRAYGEFOND (suppléante) laborantine au CHU de Pontchaillou à Rennes,
Roselyne VAN ACKER (suppléante) IDE au CLH de Combourg.
La journée de réunion a débuté par un mot d’introduction de Mr MULLIEZ directeur de l’ARS Bretagne. Celui-ci a remercié l’ensemble des acteurs du système de soins qui pendant cette crise sanitaire ont fait preuve de beaucoup de courage et de résilience.
Pour cette nouvelle mandature, il insuffle des axes prioritaires de travail comme la formation, la réflexion sur les déserts médicaux sur le territoire breton et la bienveillance envers les soignants.
Mr OLIVIER a été élu nouveau président de la CRSA de Bretagne.
Les 3 représentants CFTC se sont positionnés à toutes les commissions afin de participer activement aux débats sur notre système de soin en Bretagne.
Pour la plupart des commissions, seul un représentant des 5 organisations syndicales représentatives des salariés pouvait être élu.
Nous sommes fiers de l'avoir été à la commission des représentants des usagers et promettons de nous y investir.
La prochaine séance de cette instance se tiendra le 6 décembre.
Qu’est-ce que la CRSA ?
La Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie est un organisme consultatif créé par la loi HPST du 21 juillet 2009. Elle est composée de 109 membres titulaires élus pour 5 ans.
En Bretagne, la CRSA a été mise en place le 7 juillet 2010.
Elle a été renouvelée durant l'été 2014, les mandats des membres étant arrivés à termes. Elle sera à nouveau renouvelée le 16 novembre 2021.Sa composition
La CRSA est un organisme consultatif d'une centaine de membres qui disposent d'une voix délibérative. Elle est composée de 8 collèges :
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collectivités territoriales,
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usagers de services de santé et médico-sociaux,
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conférences de territoire,
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partenaires sociaux,
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acteurs de la cohésion et de la protection sociale,
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acteurs de la prévention et de l'éducation pour la santé,
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offreurs de services de santé,
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personnalités qualifiées.
Participent également, avec voix consultative : le Préfet de région, le Président du Conseil Économique et Social Régional (CESER), des personnes issues des services déconcentrés de l'Etat, le directeur général de l'ARS ainsi que des représentants de l'Assurance Maladie (Régime Général, MSA).
Ses missions
La CRSA a pour mission d'émettre un avis sur le Projet Régional de Santé (PRS). Elle rend également des avis réglementaires (par exemple sur le zonage médecins, le Plan régional santé environnement, ...) et voit, depuis 2021, ses missions s'élargir dans le cadre du Ségur de la Santé ; elle peut ainsi être consultée en cas de déclenchement de l'état d'urgence sanitaire.
La CRSA mène ses travaux au sein des commissions spécialisées qui devront être force de propositions sur les politiques conduites et peut constituer des groupes de travail permanents.
Elle organise des débats publics sur les questions de santé de son choix et établit, chaque année, un rapport sur son activité.Son organisation
La CRSA organise ses travaux au sein des formations suivantes :
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une assemblée plénière qui réunit au moins une fois par an les membres des huit collèges et les membres consultatifs.
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les 4 commissions spécialisées :
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La Conférence sociale de Bretagne veut se porter au chevet de la jeunesse
- Le 07/04/2021
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Le bureau de la Conférence sociale de Bretagne s’engage sur une série de mesures afin de soutenir la jeunesse sur les terrains de l’emploi, et de l’apprentissage, dans le contexte épidémique actuel.
Le bureau de la Conférence sociale de Bretagne, composé d’organisations représentatives des salariés et employeurs, sans oublier le Conseil régional et l’Etat, se fixe pour objectif de filer un coup de pouce aux jeunes en matière d’apprentissage, et d’insertion professionnelle, face aux « interrogations sur leur avenir » induites par la crise sanitaire actuelle.
« Il faut attirer les jeunes dans le monde de l’entreprise compte tenu des difficultés qu’ils rencontrent à l’heure actuelle », avance Michel Rollo, président de la CFTC Bretagne.
Généraliser le tutorat
Au menu : développer l’accès à l’emploi des jeunes, multiplier les opportunités d’alternance (25 000 personnes actuellement en Bretagne) et de stage. « La Région a mis en place de nouvelles actions, et a fait évoluer ses dispositifs pour accompagner les jeunes : formations supplémentaires, aide à la mobilité, etc. », détaille Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne.
Pas de budget supplémentaire, mais une dynamique collective conjuguant « les efforts de l’Etat, de la Région, des collectivités et des entreprises. Des aides existent déjà et peuvent être sollicitées auprès de l’Etat, de la Région ou des intercommunalités », poursuit l’élu.
Projet réalisable ou vœux pieux ? Pour Brigitte Lecornet, présidente de l’organisation patronale Confédération des PME Bretagne, il faut prendre en compte l’état actuel de l’économie. « Le manque de visibilité peut nous empêcher, aujourd’hui, de recruter un salarié ou un apprenti. Quand votre activité peut s’arrêter du jour au lendemain, à cause du Covid, vous êtes paralysés. »
Le tutorat sera aussi encouragé dans les entreprises. « Il faut amener les employeurs à envisager qu’un salarié, proche de la retraite, puisse lever le pied pour former le jeune qui le remplacera », argue Michel Rollo, de la CFTC. Thierry Gourlay, secrétaire régional de la CGT Bretagne, nuance : « Le tuteur ne peut pas être simplement quelqu’un de bonne volonté. Ça s’apprend, ça nécessite une formation, et des disponibilités. Il faut valoriser ce rôle. »
Le spectre du diplôme au rabais
Le confinement, et les cours en distanciel, ont provoqué une nouvelle peur chez les jeunes : celle d’un « diplôme au rabais » aux yeux des recruteurs. « Les employeurs font confiance aux jeunes. Il faut savoir qu’un jeune qui arrive dans la vie active n’est pas opérationnel, il faut parfois une mise à niveau. Ça s’appelle l’expérience », livre Brigitte Lecornet.
Le bureau de la Conférence sociale de Bretagne s’engage également à valoriser l’image de certains métiers en tension porteurs d’emploi, mais « souvent les plus difficiles, et sans qualification. En Bretagne, dans l’agroalimentaire, les manœuvres, ou l’aide à domicile », soutient Thierry Gourlay de la CGT.
Enfin, pour aider les jeunes à y voir plus clair dans la jungle d’offres de stage, d’alternance, et de jobs étudiants, la Conférence sociale de Bretagne a acté de faire converger les annonces éparpillées sur les sites d’information vers la plateforme IDEO.