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Didier Moguelet, CFTC : "Pour travailler sur la QVCT, le lien de proximité est essentiel"
- Le 22/04/2023
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Conseiller fédéral CFTC Agriculture Auvergne-Rhône-Alpes, Didier Moguelet aborde son parcours et le moteur de son engagement. De son point de vue, la préservation du lien de proximité avec les salariés constitue la meilleure manière de fonder un dialogue social de qualité, en particulier sur les sujets de QVCT.
suite de l'article: https://www.csematin.com/dialogue-social/syndicats/didier-moguelet-cftc-pour-travailler-sur-la-qvct-le-lien-de-proximite-est-essentiel.html
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Journée mondiale du travail social
- Le 15/03/2023
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Le 15 mars marque la Journée mondiale du travail social, une occasion de célébrer les contributions vitales des travailleurs sociaux à nos communautés. Chez le syndicat CFTC santé sociaux de Bretagne, nous sommes fiers de représenter les travailleurs de ce secteur essentiel, qui offrent un soutien et une aide cruciaux aux personnes vulnérables et marginalisées.
La morale sociale chrétienne, en accord avec l'article 1er des statuts confédéraux de la CFTC, souligne l'importance du bien commun, qui consiste en « l'ensemble des conditions sociales qui permettent aux personnes et aux groupes tant naturels que juridiques de bien et pleinement réaliser leur propre perfection de manière plus efficace et plus rapide ». Les professionnels du social sont en première ligne pour promouvoir le bien commun en offrant des soins et des services vitaux qui améliorent la qualité de vie des gens, en leur offrant un soutien émotionnel, une éducation sur la santé et en les aidant à accéder aux ressources dont ils ont besoin.
La morale sociale chrétienne souligne également l'importance de la subsidiarité, qui est le principe selon lequel les décisions doivent être prises au niveau le plus proche possible des personnes concernées. Les professionnels du social sont souvent en mesure de travailler de manière efficace et efficiente en raison de leur proximité avec les personnes qu'ils servent. Par conséquent, il est important que les décisions qui affectent leur travail soient prises en collaboration avec eux, afin de garantir que leur travail est le plus efficace possible.
Enfin, la morale sociale chrétienne souligne la destination universelle des biens, qui est le principe selon lequel « la terre et tous ses biens appartiennent à tous les hommes ». Les professionnels du social travaillent souvent avec des personnes qui ont des besoins élémentaires tels que la nourriture, le logement et les soins de santé. Il est important que les ressources soient distribuées de manière équitable afin que tous puissent bénéficier de ces biens de manière adéquate.
Pourtant, les travailleurs sociaux sont souvent sous-payés et sous-estimés pour leur travail. Ils font face à des défis tels que le manque de financement, la surcharge de travail et le manque de reconnaissance pour leur contribution vitale à notre société. En cette Journée mondiale du travail social, nous appelons à une reconnaissance accrue des professionnels du social et de leur contribution à nos communautés. Nous appelons également à une meilleure protection des droits des travailleurs sociaux, y compris des salaires justes et des conditions de travail équitables.
Enfin, nous remercions tous les travailleurs du social pour leur travail acharné et leur dévouement à aider les autres. Nous sommes fiers de représenter ces travailleurs essentiels et nous continuerons à lutter pour leurs droits et leur reconnaissance au sein de notre communauté.
Jean-Baptiste Baillet
Président syndicat CFTC Santé Sociaux de Bretagne
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Bonnes fêtes
- Le 23/12/2022
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La CFTC vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année et une future excellente année 2023.
Qu’elle soit riche en mouvements, réflexions
et actions pour vous et pour la CFTC ! -
DECLARATION CFTC CONSEIL DE SURVEILLANCE DU 8 DECEMBRE 2022 ARS BRETAGNE
- Le 08/12/2022
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A L’HOPITAL, LE PERSONNEL EST KO !
Le diagnostic est posé depuis des dizaines d’années, sur le malaise vécu par le personnel de nos hôpitaux.
Après les crises sanitaires voilà celle d’une pénurie majeure de manque de professionnels sur l’ensemble du territoire.
Son ampleur est telle que nous constatons de nombreuses fermetures de lits.
Nous en connaissons les conséquences en terme de perte de chances pour les patients.
Exemple : fermeture des services d’urgence de jour comme de nuit depuis plusieurs années.
Dans l’urgence, c’est vrai le Ségur de la Santé a commencé à apporter des réponses mais le volet qualitatif n’est pas achevé loin de là.
« Le salaire ne fait pas tout !«
Il est grand temps que le management des ressources humaines se fasse dans le respect de la législation et des personnels.
C’est de la responsabilité de chaque direction d’établissement de s’y engager et celle de la responsabilité de l’ARS de le rendre possible.Avant que l’hôpital n’explose !
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L’application qui nous rend plus forts
- Le 11/07/2022
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Découvrez la nouvelle application de la CFTC. Rejoignez notre réseau de 140 000 adhérents et militants et partagez vos idées.
Cette application a été pensée pour tous, que vous soyez adhérents ou non, pour se retrouver, renforcer les liens, et être solidaires. Parce que ce sont les valeurs de la CFTC.
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Paritarisme : « Avec cet accord, nous redynamisons le dialogue social », Pierre Jardon
- Le 11/07/2022
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Le 14 avril dernier, organisations patronales et syndicales sont parvenues à un accord sur la modernisation du paritarisme. Pierre Jardon, conseiller confédéral en charge du dialogue social, a mené les négociations pour la CFTC. Il décrypte les enjeux de cet accord national interprofessionnel (ANI).
Dans quel contexte s’est ouverte la négociation pluripartite sur le paritarisme et le dialogue social ?
Nous (organisations patronales et syndicales représentatives, Ndlr) avons commencé à discuter en 2021, conformément à l’agenda social autonome fixé par le Medef, sur la modernisation du paritarisme dans un premier temps. Il s’agissait de faire le bilan de l’accord signé en 2012, consacré au paritarisme de gestion (organisation et gouvernance des organismes que nous gérons paritairement, tels qu’Action Logement ou l’Unédic…).
Dans un deuxième temps, nous avons discuté sur le paritarisme de négociation, indispensable dans un contexte politique de début de quinquennat et de problème de dialogue social avec les pouvoirs publics, l’État ayant tendance à grignoter les prérogatives des partenaires sociaux.
Les discussions ont abouti à un ANI, le 14 avril dernier. Quelles en sont les grandes lignes ?
L’accord définit trois grands objectifs. Le premier, indispensable, est de fixer un cadre pour les négociations interprofessionnelles, inexistant jusqu’à maintenant.
Nous sommes satisfaits. Cela fait des années qu’à la CFTC nous demandons la création d’un cadre permanent pour structurer la négociation interprofessionnelle.
L’accord dote ainsi les partenaires sociaux d’un espace de dialogue permanent pour débattre et négocier en toute autonomie, y compris au-delà des sollicitations du Gouvernement.
Ce cadre reprend en grande partie l’idée d’un Comité paritaire permanent du dialogue social (C2PDS), maintes fois défendue par la Confédération depuis dix ans. Avant les 31 janvier de chaque année sera élaboré un agenda économique et social autonome. Et nous établirons annuellement un bilan des travaux conduits.
Quels sont les autres volets de cet accord sur le paritarisme ?
Le deuxième est capital : il s’agit de clarifier l’articulation des rôles respectifs des partenaires sociaux et des pouvoirs publics, rééquilibrer la démocratie sociale et la démocratie politique. En effet, depuis quelques années, les pouvoirs exécutif et législatif ont tendance à s’inviter là où ils ne devraient pas : l’exemple de la réforme de l’assurance chômage est à ce titre très parlant.
Le gouvernement avait mis à l’époque une feuille de cadrage ‒ la loi Larcher de 2007 ne devait aboutir qu’à la production d’un « document d’orientation » ‒ tellement restrictive qu’elle nous empêchait de négocier ! Petit à petit, on constate que le Gouvernement fait ses réformes et qu’il passe outre la négociation. Il est urgent de respecter les prérogatives de chacun.
Et le troisième objectif ?
C’est de faire progresser le paritarisme de gestion en premier lieu vis-à-vis des bénéficiaires : évaluer le service rendu, améliorer l’accès aux droits. Il s’agit aussi de parfaire et compléter les règles de fonctionnement, de transparence et de gestion du paritarisme.
La CFTC a été particulièrement vigilante à ce que les actuelles modalités de financement du paritarisme ne soient pas remises en cause. Nous avons aussi demandé que ce financement transite par l’AGFPN (1), pour plus de transparence.
(1) Association de gestion du Fonds paritaire national: fonds pour le financement du dialogue social.
Si nous avons réaffirmé l’importance de la formation des administrateurs, nous avons aussi obtenu la mise en place d’un groupe de travail sur les moyens qui leur sont dévolus et la reconnaissance/valorisation de leurs compétences.
Êtes-vous satisfait de cet ANI ?
Oui, parce qu’il va redynamiser le dialogue social, un peu étouffé lors du dernier quinquennat. Avec cet accord, les partenaires sociaux témoignent de leur volonté de peser dans le débat public, dans le respect des prérogatives de chacun. Ils réaffirment leur volonté de donner plus de visibilité à la démocratie sociale, au service des salariés et des entreprises.
Néanmoins, je vais rester très vigilant et vérifier que les modalités décidées soient bien appliquées. Il est tellement facile de rester dans les vieilles habitudes. À la CFTC, nous serons intransigeants quant au respect des dispositions de l’accord afin de garantir la qualité du dialogue social. Nous serons vigilants pour que l’ANI soit rapidement effectif et qu’il vive dans la durée.
Propos recueillis par Julie Lévy-Marchal
Téléchargez le communiqué de presse intersyndical au format .pdf
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Le programme du RN n’est pas compatible avec l'histoire, les valeurs et le projet de la CFTC
- Le 15/04/2022
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La CFTC était réunie ce jour en Comité national, une instance composée des dirigeants de ses unions géographiques et professionnelles. Invités à débattre
des suites du premier tour des élections présidentielles, les dirigeants de la CFTC ont considéré que le programme du RN n'est pas compatible avec l'histoire, les
valeurs et le projet de la CFTC.
Parmi les arguments ayant conduit à cet avis :
Un argument de circonstance tout d’abord. Les crises combinées du Covid et de l'Ukraine ont mis à nu les dépendances de la France et de l'Europe pour un certain
nombre de produits essentiels (énergies, produits alimentaires, médicaments, semi-conducteurs...).
Ces crises dont les issues demeurent aujourd'hui incertaines appellent des réponses fortes que seule une France forte assumant pleinement son rôle dans une Europe forte
peut porter. à l'inverse, la stratégie nationale et européenne de reconquête industrielle que la CFTC appelle de ses vœux pour créer des emplois de qualité n'aura aucun
avenir dans une France repliée sur elle-même.
Un argument de valeur ensuite. La CFTC reconnait la dignité de chaque personne, c’est-à-dire la dimension sacrée de l’être humain. La valeur d’une personne, active ou
non active, ne dépend ni de sa condition, ni de sa nationalité, ni de son âge, ni de sa religion, ni de son sexe : elle est absolue. C’est pourquoi la CFTC défend que tout
travail, quel que soit le profil du travailleur, doit immédiatement générer des droits sociaux !
Les dirigeants de la CFTC ont ainsi considéré le concept de priorité nationale décliné dans le projet du RN comme contraire à cette valeur cardinale de dignité de la personne.Enfin, rappelant que la démocratie demeure un bien commun aussi précieux que fragile, les dirigeants de la CFTC appellent l'ensemble de leurs concitoyens à exercer, le 24
avril prochain, ce droit fondamental qu'est le droit de vote