Bretagne

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Forum CFTC Bretagne 2024

Par Le 24/03/2024

Salut la Bretagne !

L'Union Régionale CFTC Bretagne organise son forum les 21 & 22 mai prochain à Guidel (56).

Interventions, échanges et débats sont au programme.
Nous vous attendons nombreux pour ces deux jours enrichissants. Nous aurons l'honneur de recevoir Eric HEITZ, secrétaire Confédéral, pour la soirée du 21.
Pour vous inscrire, rien de plus simple, ça se passe en ligne comme pour les formations et sur notre site https://www.cftc.bzh/

Lien direct : https://www.cftc.bzh/pages/formations-syndicales/formation-cftc.html

Affiche disponible en PDF : 2024 forum cftc bretagne odj affiche2024-forum-cftc-bretagne-odj-affiche.pdf (667.13 Ko)

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 #CFTC #cftcbretagne #Bretagne #bzh #forum #echange #débat

Modification de la date du forum militants

Par Le 12/01/2024

Attention: La date du forum militants a été modifiée. Ce forum se déroulera les 21 et 22 mai 2024 (au lieu des 22 et 23) à Guidel.

Pour vous inscrire, c'est par ici.

 

 

 

Le catalogue des formations 2024 est en ligne!

Par Le 05/01/2024

Bonjour à tous, bonjour à toutes,

Le calendrier des formations UR Bretagne 2024 est en ligne dans la rubrique dédiée formation de ce portail!

Nouveauté cette année, les inscriptions se font EXCLUSIVEMENT EN LIGNE, via le formulaire dédié, que vous trouverez facilement dans la même rubrique...

Autre nouveauté formation: vous avez une question, une idée, une demande concernant la formation? une seule adresse à retenir: formation@cftc.bzh.

N'hésitez pas à consulter régulièrement cette rubrique, elle sera sans doute complétée dans l'année...

A bientôt, et bonnes formations! 

Logo cftc bretagne

CRSA du 16 Novembre 2021

Par Le 03/12/2021

Crsa rozenpark

Le 16 Novembre 2021 avait lieu les élections des membres aux commissions de la CRSA dans le cadre prestigieux du Roazhon Park à Rennes.

 

La CFTC y était représentée par :

Benoît CHAPALAIN (titulaire) ASH au Pôle Gériatrique Rennais,

Pascale FRAYGEFOND (suppléante) laborantine au CHU de Pontchaillou à Rennes,

Roselyne VAN ACKER (suppléante) IDE au CLH de Combourg.

 

Mandates crsa

 

 

La journée de réunion a débuté par un mot d’introduction de Mr MULLIEZ directeur de l’ARS Bretagne. Celui-ci a remercié l’ensemble des acteurs du système de soins qui pendant cette crise sanitaire ont fait preuve de beaucoup de courage et de résilience.

Pour cette nouvelle mandature, il insuffle des axes prioritaires de travail comme la formation, la réflexion sur les déserts médicaux sur le territoire breton et la bienveillance envers les soignants.

Mr OLIVIER a été élu nouveau président de la CRSA de Bretagne.

Les 3 représentants CFTC se sont positionnés à toutes les commissions afin de participer activement aux débats sur notre système de soin en Bretagne.

Pour la plupart des commissions, seul un représentant des 5 organisations syndicales représentatives des salariés pouvait être élu.

Nous sommes fiers de l'avoir été à la commission des représentants des usagers et promettons de nous y investir.

La prochaine séance de cette instance se tiendra le 6 décembre.

 

 

 

Qu’est-ce que la CRSA ?

Crsa


 


 

La Conférence Régionale de la Santé et de l’Autonomie est un organisme consultatif créé par la loi HPST du 21 juillet 2009. Elle est composée de 109 membres titulaires élus pour 5 ans.

En Bretagne, la CRSA a été mise en place le 7 juillet 2010.
Elle a été renouvelée durant l'été 2014, les mandats des membres étant arrivés à termes. Elle sera à nouveau renouvelée le 16 novembre 2021.

Sa composition

La CRSA est un organisme consultatif d'une centaine de membres qui disposent d'une voix délibérative. Elle est composée de 8 collèges :

  • collectivités territoriales,

  • usagers de services de santé et médico-sociaux,

  • conférences de territoire,

  • partenaires sociaux,

  • acteurs de la cohésion et de la protection sociale,

  • acteurs de la prévention et de l'éducation pour la santé,

  • offreurs de services de santé,

  • personnalités qualifiées.

Participent également, avec voix consultative : le Préfet de région, le Président du Conseil Économique et Social Régional (CESER), des personnes issues des services déconcentrés de l'Etat, le directeur général de l'ARS ainsi que des représentants de l'Assurance Maladie (Régime Général, MSA).

Ses missions

La CRSA a pour mission d'émettre un avis sur le Projet Régional de Santé (PRS). Elle rend également des avis réglementaires (par exemple sur le zonage médecins, le Plan régional santé environnement, ...) et voit, depuis 2021, ses missions s'élargir dans le cadre du Ségur de la Santé ; elle peut ainsi être consultée en cas de déclenchement de l'état d'urgence sanitaire.

La CRSA mène ses travaux au sein des commissions spécialisées qui devront être force de propositions sur les politiques conduites et peut constituer des groupes de travail permanents.
Elle organise des débats publics sur les questions de santé de son choix et établit, chaque année, un rapport sur son activité.

Son organisation

La CRSA organise ses travaux au sein des formations suivantes :

Jeunes

La Conférence sociale de Bretagne veut se porter au chevet de la jeunesse

Par Le 07/04/2021

Le bureau de la Conférence sociale de Bretagne s’engage sur une série de mesures afin de soutenir la jeunesse sur les terrains de l’emploi, et de l’apprentissage, dans le contexte épidémique actuel.

Le bureau de la Conférence sociale de Bretagne, composé d’organisations représentatives des salariés et employeurs, sans oublier le Conseil régional et l’Etat, se fixe pour objectif de filer un coup de pouce aux jeunes en matière d’apprentissage, et d’insertion professionnelle, face aux « interrogations sur leur avenir » induites par la crise sanitaire actuelle.

« Il faut attirer les jeunes dans le monde de l’entreprise compte tenu des difficultés qu’ils rencontrent à l’heure actuelle », avance Michel Rollo, président de la CFTC Bretagne.

Généraliser le tutorat

Au menu : développer l’accès à l’emploi des jeunes, multiplier les opportunités d’alternance (25 000 personnes actuellement en Bretagne) et de stage. « La Région a mis en place de nouvelles actions, et a fait évoluer ses dispositifs pour accompagner les jeunes : formations supplémentaires, aide à la mobilité, etc. », détaille Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne.

Pas de budget supplémentaire, mais une dynamique collective conjuguant « les efforts de l’Etat, de la Région, des collectivités et des entreprises. Des aides existent déjà et peuvent être sollicitées auprès de l’Etat, de la Région ou des intercommunalités », poursuit l’élu.

Projet réalisable ou vœux pieux ? Pour Brigitte Lecornet, présidente de l’organisation patronale Confédération des PME Bretagne, il faut prendre en compte l’état actuel de l’économie. « Le manque de visibilité peut nous empêcher, aujourd’hui, de recruter un salarié ou un apprenti. Quand votre activité peut s’arrêter du jour au lendemain, à cause du Covid, vous êtes paralysés. »

Le tutorat sera aussi encouragé dans les entreprises. « Il faut amener les employeurs à envisager qu’un salarié, proche de la retraite, puisse lever le pied pour former le jeune qui le remplacera », argue Michel Rollo, de la CFTC. Thierry Gourlay, secrétaire régional de la CGT Bretagne, nuance : « Le tuteur ne peut pas être simplement quelqu’un de bonne volonté. Ça s’apprend, ça nécessite une formation, et des disponibilités. Il faut valoriser ce rôle. »

Le spectre du diplôme au rabais

Le confinement, et les cours en distanciel, ont provoqué une nouvelle peur chez les jeunes : celle d’un « diplôme au rabais » aux yeux des recruteurs. « Les employeurs font confiance aux jeunes. Il faut savoir qu’un jeune qui arrive dans la vie active n’est pas opérationnel, il faut parfois une mise à niveau. Ça s’appelle l’expérience », livre Brigitte Lecornet.

Le bureau de la Conférence sociale de Bretagne s’engage également à valoriser l’image de certains métiers en tension porteurs d’emploi, mais « souvent les plus difficiles, et sans qualification. En Bretagne, dans l’agroalimentaire, les manœuvres, ou l’aide à domicile », soutient Thierry Gourlay de la CGT.

Enfin, pour aider les jeunes à y voir plus clair dans la jungle d’offres de stage, d’alternance, et de jobs étudiants, la Conférence sociale de Bretagne a acté de faire converger les annonces éparpillées sur les sites d’information vers la plateforme IDEO.

Jeunes

Ouvrons nos portes à la jeunesse

Par Le 10/03/2021

 

Le 9 mars 2021  

« Ouvrons nos portes à la jeunesse »  

Déclaration commune des membres du bureau de la Conférence sociale de Bretagne, qui réunit  les organisations représentatives des salariés et des employeurs, le Conseil régional et l’Etat,  auxquels s’associent, les chambres consulaires, l’ABEA et le Mouvement associatif de Bretagne  (liste complète en bas de page).  

Les jeunes sont confrontés, dans le contexte de crise sanitaire, à des difficultés inédites. S’il est  impossible de généraliser tant les situations sont diverses, tous sont peu ou prou confrontés à  des interrogations sur leur avenir et à leur place dans la société. Le cumul de l’isolement  contraint, de difficultés financières, de modifications profondes dans leurs modes de vie et  d’apprentissage et, plus que tout, le sentiment d’une absence de perspective, entraînent des  souffrances psychologiques dont on perçoit la montée.  

Les réponses à apporter à ces situations sont multiples. Elles appellent à la mobilisation de  chacun, et ne sauraient se résumer à une mesure miracle.  

Pour autant, la question de l’accueil des jeunes dans des environnements de  travail, quels qu’ils soient, entreprises, associations, ou collectivités, apparaît  comme un enjeu majeur.  

Nous entendons répondre à plusieurs objectifs :  

Développer l’accès à l’emploi des jeunes.  

Ouvrir des terrains d’alternance pour celles et ceux qui sont engagés dans cette voie de  formation. L’augmentation importante en 2020, malgré le contexte, du nombre de  jeunes en apprentissage, aujourd’hui près de 25 000 en Bretagne.  

Ouvrir des terrains de stages pour ceux qui en ont besoin dans leur cursus de formation,  Créer des lieux d’échange avec le monde du travail, ne serait-ce que quelques jours  (Journée découverte de 3ème par exemple) pour ouvrir des perspectives et donner de  l’espoir.  

Favoriser l'engagement bénévole et le volontariat (comme le service civique), facteur  de rencontres intergénérationnelles, d'expérience altruiste et d’acquisition de  compétences.  

Les membres du bureau de la conférence sociale et signataires de cette  déclaration commune partagent cet enjeu essentiel et s’engagent ensemble à  offrir le maximum de propositions aux jeunes en Bretagne. 

Pour cela, ils entendent sensibiliser l’ensemble des employeurs et les représentants des salariés  au sein des entreprises et des instances de dialogue social à l’importance de cette « ouverture  des portes », recenser les offres existantes, en créer de nouvelles chaque fois que possible. Ils  entendent favoriser l’information sur ces offres en coordonnant les diverses plateformes  existantes. Ils sensibiliseront aussi leurs salarié.e.s à l’engagement individuel que chacun.e  peut prendre au sein de son entreprise ou de sa structure afin d’assurer le meilleur accueil et  le meilleur accompagnement. Le tutorat devra être renforcé et reconnu.  

A cet effet ils pourront s’appuyer notamment sur les mesures du plan national « un jeune une  solution ». 

Cette ouverture devra évidemment se concilier avec tous les impératifs de la situation sanitaire  et le respect des règles et protocoles en vigueur. Elle devra aussi tenir compte de la situation  spécifique de chaque lieu de travail et de chaque entreprise, dont certaines sont déjà très  fragilisées par la crise. 

Bureau de la Conférence sociale de Bretagne :  

Lydie NICOL, Secrétaire régionale CFDT ,  Thierry GOURLAY, Secrétaire régional CGT , Jean-Marie BERTHO, Président CFE-CGC , Michel ROLLO, Président  CFTC  

Hervé KERMARREC, Président MEDEF , Mickaël MORVAN, Président U2P  

Olivier CLANCHIN, Président ABEA, Jean-François GARREC, Président CCI Bretagne , André SERGENT, Président Chambre d’Agriculture, Brigitte LECORNET, Présidente CPME , Thierry COUE, Président FRSEA, Louis NOEL, Président  CMAR Bretagne, Catherine LATOUR, Présidente Mouvement associatif de  Bretagne

Loïg CHESNAIS-GIRARD  Président de la Région , Emmanuel BERTHIER  Préfet de région 

 

 

Village CFTC en Bretagne

Par Le 13/02/2021

Après Brest, fin janvier, c'était Rennes qui accueillait ce samedi le village CFTC sur deux sites du centre ville. L'une sur la grande place du général de GAULLE, lieu de rencontres hebdomadaires de manifestations en tout genre, et autour des commerces. Et le second, proche du grand marché du semedi place des lices.
Un grand merci à la quinzaine de militants présents qui n'ont pas hésité à braver les températures négatives pour lancer notre campagne TPE. Les flyers "VOYEZ GRAND, VOTEZ CFTC", ont ainsi pu faire leur grande entrée dans les petits commerces de la ville, aux bouches de métro, au bas du marché, et se disperser très sereinement au milieu de la manif du jour sur le harcèlement

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L'UR CFTC ET LE GRAND DEBAT SUR LA SANTE

Par Le 29/03/2019

Le 18 septembre 2018, le Président de la République annonçait une stratégie de transformation du système de santé s'articulant sur 3 principes :
• la qualité des prises en charge, en plaçant l'usager au centre du dispositif ;
• une structure de l'offre en renforçant l'accès aux soins par un maillage territorial de proximité
• des métiers et des modes d’exercice repensés.

Or lors de l'ouverture du grand débat les questions de santé n'en faisaient pas partie. Les citoyens s'en sont emparés et c'est avec plaisir que la CFTC participe à celui organisé par la CRSA.

Pour la CFTC notre système de santé a besoin d'être revu et corrigé. D'abord il est important que la collecte de solidarité qui finance notre Sécurité Sociale au sens large soit bien fléchée et uniquement réinvestie dans le financement du système de santé pour la part qui lui revient.

Il n’est en effet plus acceptable que la succession, année après année, de budgets contraints assène des déficits hospitaliers se rapprochant annuellement du milliard d’euros. Ce n’est pas en réduisant et en démultipliant les coupes budgétaires que l’hôpital améliorera la qualité des soins, quand ceux-ci de leur côté doivent par ailleurs assumer la désertification médicale, l’évolution des coûts, et l’engorgement des urgences sur beaucoup de nos territoires. Faire de l’ambulatoire à tout va devient une industrie de la chasse aux quotas de lits libérés au détriment des pathologies de patients de plus en plus livrés à eux-mêmes et à des Rendez Vous reportés , susceptibles de mettre leur vie en danger.

De tous côtés que ce soit les usagers, patients, bénéficiaires, ou les professionnels de santé, directeurs de structure de soins ou d'hébergement de personnes âgées, et même le gouvernement si en on croit les déclarations rappelées plus haut, les charges de travail des professionnels sont dénoncées. Certes pas forcément pour les mêmes raisons, cependant nous devons prendre soin des professionnels pour qu'ils prennent soin des usagers.

Pour la CFTC une évolution de notre système de santé ne pourra pas se faire sans que les conditions de travail, de rémunération des professionnels, de tout secteur d'activité, soient réellement prises en compte. Comment accompagner chacun lors d'un accident de santé si les professionnels ne peuvent rester écouter, soutenir quand cela fait partie intégrante de la voie de la guérison.

Ainsi, certains spécialistes parlent de souffrance éthique. Celle-ci est la cause de tourments profonds. Les chercheurs l’appellent « la contrainte à mal travailler ». La souffrance éthique est particulièrement perverse. Elle trouve son origine dans une forme sourde de trahison de soi : la contrariété du salarié provient certes de ce qu’on lui fait subir et de ce qu’on l’empêche de réaliser mais aussi de ce qu’il finit par accepter de faire, et qui entre en contradiction avec ses valeurs - en l’occurrence soigner trop vite, ne plus faire attention aux patients, bâcler.

S’ajoute à cette inquiétante souffrance individuelle, la disparition du travail d’équipe qui a pourtant fait ses preuves en favorisant l’harmonie, le savoir-faire et la sécurité du patient.

La dislocation des équipes est en effet l’une des formes répertoriées du management contemporain : il s’agit de suggérer au travailleur, quel que soit son mérite et son niveau de compétences, qu’il est interchangeable. Cette manœuvre vise à le précariser psychologiquement et à le soumettre.

C'est pourquoi la CFTC demande un financement adapté qui permette un personnel en nombre suffisant auprès des personnes accueillies. Les professionnels font le grand écart tous les jours entre leurs valeurs professionnelles et la manière dont les contraintes institutionnelles les obligent à effectuer leurs tâches. Ceci ne peut continuer. Ceci est destructeur sur du long terme. D'ailleurs nous commençons à en percevoir les effets car il y a une baisse de candidats à postuler pour rentrer dans les instituts de formation que ce soit aide-soignant ou infirmier.

La CFTC demande avec insistance depuis des années que le système de financement des établissements soit revu et corrigé. Le 100% T2A est une aberration qui n’avait qu’un seul but la maîtrise comptable, retardant des hospitalisations et mettant la vie de certains de nos concitoyens en danger. Avec le nouveau système de facturation individuel de la prestation de soins assumée par les établissements auprès de la CPAM, la CFTC ose espérer une réelle prise en compte de la dépense de l'établissement par séjour et donc une meilleure reconnaissance du travail accompli, rémunéré à la hauteur de l'engagement des professionnels.

Enfin la CFTC est inquiète de ne rien voir venir pour la mise en place d’une véritable politique liée à la dépendance des Personnes Agées. Si le maintien à domicile est une réponse de transition, elle ne peut se suffire au vieillissement et à la grande dépendance, sans oublier le manque d’attractivité pour les personnels du maintien à domicile, dont les contrats de travail restent de grande précarité.

Si la loi d’Adaptation de la Société au Vieillissement de décembre 2015 a décliné un premier pan de réforme, il manque l’apport complémentaire et indispensable sur les hébergements en structure. Si le Plan Solidarité Grand Age de Philippe BAS (2007 – 2012) avait énoncé un programme ambitieux pour améliorer les ratios des personnels auprès de nos aînés en structure, il n’aura été qu’une goutte d’eau qui se sera vite asséchée pour ne pas avoir mis en correspondance les moyens financiers nécessaires. On ne pourra pas toujours faire l’économie d’une profonde réforme, si nous voulons laisser nos aînés toujours de plus en plus nombreux, et parfois délaissés par des familles éclatées, s’en aller dans le respect et la dignité humaine qui leur sont dues. L’UR CFTC Bretagne refuse que les salariés actifs sacrifient une seconde journée de travail au noir, contraire à toute éthique morale, à savoir que tout travail mérite salaire, pour financer la grande dépendance. La problématique du 5ème risque, longtemps écartée doit être affirmée afin de mettre en place les financements qui permettront de préserver un régime par répartition en lieu et place d’un régime assurantiel qui ne manquerait pas, de laisser une grande part de notre population sur le bas-côté de la route.

En conclusion, la santé reste la plus belle richesse attachée à chacun d'entre nous. Son devenir ne peut être le fait ou n’appartenir qu’aux décisions d’une minorité soi-disant bien-pensante. Le système, depuis qu’il a été pris en charge par l’état et les parlementaires n’a fait que subir des restrictions sans fin, en tous sens, frappant le plus souvent, de plein fouet les personnes les plus fragiles et les plus précaires, qui, au fil des années ont de moins en moins accès aux soins et doivent faire face à des dépassements d’honoraire ou des restes à charge pour le moins inacceptables. On nous parle depuis 20 ans, de plus de qualité par une meilleure coordination et une meilleure organisation par la rationalisation, avec des moyens et des choix arrêtés, rejetant toute approche humaniste des soins et conduisant à la désertification médicale. La transformation du monde du travail et la destruction des emplois n’ont pas entraîné, en leur temps, les mesures correctionnelles indispensables qui auraient permis de préserver son équilibre. Retrouver ces équilibres par l’unique lorgnette de la maîtrise des dépenses n’est qu’une demi-réponse lorsque celles-ci augmentent et que les ressources diminuent. Le moment est donc venu, de quitter le mode de rapiéçage à répétition, pour une véritable réforme de fond en mettant au tour de la table une véritable démocratie participative ascendante, et une gouvernance nationale neutre, sans emprise, à l’écoute des français.
Le temps est donc là pour réfléchir au renouveau de notre système de protection sociale en l’adaptant aux nouvelles trajectoires professionnelles. Celles-ci sont de plus en plus marquées par des transitions d’un emploi à un autre. Plutôt que la remise en cause du « modèle de 1945 », la CFTC croit en une troisième voie qui garantirait la continuité et la sécurité des droits des personnes, salariés ou indépendants à toutes les étapes de leur vie par la création d’un Régime Social Universel d’Activité. La CFTC est prête à relever le défi qui ne serait plus seulement un droit du travailleur mais un droit de l’humain. Nous passerons alors d’une logique de réparation à une logique d’investissement visant à l’autonomie de chacun dans la gestion du risque et de son parcours.