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L’avant-projet de loi sur l’adaptation de nos outils de gestion de la crise sanitaire crée un nouveau motif de licenciement.

Par Le 21/07/2021

La vaccination contre le covid-19 deviendrait obligatoire pour l'ensemble des professionnels qui sont en contact avec des personnes fragiles. Sont ainsi concernés :

- Les personnes exerçant leurs activités dans les établissements et services de santé et médico-sociaux ;

- Les personnels de santé exerçant hors de ces établissements et services ;

- Les professionnels employés à domicile pour des attributaires de l’allocation personnalisée d’autonomie ou de la prestation de compensation du handicap ;-

Les personnels des services d’incendie et de secours ;

- Les membres des associations agréées de sécurité civile ;

- Les personnes exerçant des activités de transport sanitaire.

La bataille que nous menons collectivement et solidairement dans cette crise sanitaire peut justifier, pour plus d’efficacité, des ajustements du cadre législatif. La CFTC a toujours soutenu les mesures permettant de freiner l’épidémie dès lors qu’elles apparaissaient nécessaires et proportionnelles au but recherché. La vaccination relève d’un choix personnel qui doit demeurer la responsabilité de chacun. Il ne nous appartient pas en tant qu’organisation syndicale de nous prononcer sur ce choix. Au gouvernement de prendre ses responsabilités s’il en juge autrement !

Pour autant, dès lors que le gouvernement, entend instaurer une obligation vaccinale notamment pour le personnel soignant et le personnel en contact avec des publics vulnérables, il nous appartient de réagir quant aux conséquences qu’emporterait un tel choix pour les salariés concernés.

Cet avant-projet de loi organise l’obligation vaccinale pour les soignants et autres personnels. Il stipule encore que ceux qui refuseront la vaccination s’exposeront à une mesure de licenciement. Ce texte crée donc un nouveau motif de licenciement du fait du choix de la non vaccination. La CFTC ne peut être que défavorable à la création d’un motif de licenciement lié au choix de la non vaccination.

La vaccination du plus grand nombre est certes essentielle pour sortir de cette pandémie, pour autant il nous apparait disproportionné et contreproductif de contraindre les soignants plutôt que de les convaincre. De plus au regard de la pénurie d’emploi dans ces secteurs, ces mesures risquent de désorganiser les services dont nous avons pourtant cruellement besoin et affecteraient de manière certaine la qualité de la prise en charge de nos concitoyens.

Enfin, si l’obligation de vaccination du personnel soignant venait à être adoptée, la CFTC demande que soit reconnue comme maladie professionnelle, toute maladie dont la corrélation avec la vaccination serait avérée.

source: https://www.cftc.fr/actualites/lavant-projet-de-loi-sur-ladaptation-de-nos-outils-de-gestion-de-la-crise-sanitaire-cree-un-nouveau-motif-de-licenciement

Dans CESER

Déclaration CFTC à propos de l’étude : L'alimentation en Bretagne à l'horizon 2050 :

Par Le 23/06/2021

La CFTC salue le travail de la section prospective lors de cette étude. Elle remercie les rapporteurs, ses deux présidents ainsi que son chef de pôle.


Partant du « consom-acteur », cette étude montre toute la fragilité de l'alimentation soumise à la volatilité des désirs du consommateur d'où la difficulté de projections à long terme.


L'étude montre combien le « consomm-acteur », est complexe voire schizophrénique, car il peut incarner à lui seul les quatre scénarios en même temps. La CFTC souligne la complexité du sujet : besoin essentiel à tout être vivant, sujet parfois clivant, dont l’étude a su envisager les différentes composantes en prenant en compte la dimension du développement durable. En effet, l’étude a su montrer que l'alimentation est liée au concept de bonne santé pas seulement celle des hommes et des femmes, mais aussi celle des sols, du bétail, et au-delà de la faune et flore dans son ensemble.


La CFTC enjoint les instances régionales à travailler avec tous les acteurs pour que toute la filière alimentaire soit rétribuée à sa juste valeur, d'autant qu’elle compte les rémunérations les plus basses.


Par ailleurs, l’alimentation peut devenir une véritable source de clivage et d’abandon des populations les plus en difficultés.
Pour la CFTC, le conseil régional a déjà pris en compte la complexité du sujet dans sa feuille de route « Bien manger », il doit aller plus loin pour sécuriser la filière, lui donner les orientations d'avenir sachant qu'en dépit des facultés d'adaptation, l'agriculture a besoin d'un temps long, eu égard aux poids des investissements notamment, pour changer d'orientation.


La CFTC invite le conseil régional à impliquer Bretonnes et Bretons dans une démarche d’échange et de co-construction avec tous les acteurs afin que chacun puisse prendre conscience de l'impact de ses choix et évoluer positivement.


Je vous remercie de votre attention

source: https://ceser.bretagne.bzh/upload/docs/application/pdf/2021-06/3._prospective_alimentation_-_synthese_-_session_du_7_juin_2021.pdf

 

Annie Cottier

 

Cottier annie

Dans CESER

Déclaration CFTC à propos de l’étude : Fondations et expressions de la culture maritime

Par Le 23/06/2021

Dans la lignée des précédentes études, la CFTC souligne la qualité de ce travail et remercie les membres de la section MER et Littoral du CESER, les rapporteurs ainsi que son chef de pôle.
Les recherches approfondies auprès des acteurs du secteur confirme l’attachement de la Bretagne à la mer ainsi qu’à toutes les activités liées à celle-ci.
De la promenade en bord de plage à la course au large, des stations balnéaires au thermalisme, de la recherche à l’exploitation halieutique sans compter la construction navale civile, sportive et militaire, tous les sujets ont été abordés, sans concession d’un point de vue historique et contemporain.


Cependant, la CFTC regrette que les « écoles de mer » par des contraintes réglementaires liées à la sécurité sanitaire de la pandémie COVID 19, soient en très grandes difficultés financières.
Certaines ont même dû fermer, leurs locaux vendus à des promoteurs immobiliers, privant ainsi le territoire de ces lieux d’appropriation de la culture maritime, lieux dont le rayonnement est pourtant national.

La CFTC invite le prochain Conseil Régional à s’approprier les études de la section Mer et Littoral afin de construire un plan d’action dynamique en faveur des acteurs et animateurs de cette maritimité.

La CFTC souhaite également qu’avec une communication adaptée, la région entraîne la population bretonne dans son ensemble jeune et moins jeunes vers une plus forte appropriation de ce bien séculaire.


Merci de votre attention

 

source: https://ceser.bretagne.bzh/upload/docs/application/pdf/2021-06/1._la_culture_maritime_en_bretagne_-_synthese_-_session_du_7_juin_2021.pdf

 

Annie Cottier

Cottier annie

Ouverture de la permanence "Soutien Psychologique"

Par Le 13/05/2021

A compter du 26 Mai 2021, l’Union Départementale CFTC 35 ouvre une nouvelle permanence « soutien psychologique », celle-ci est ouverte à tous les adhérents CFTC, et permettra d’accompagner les personnes qui font face à des situations de mal-être au travail ou personnelles, la proximité et le relationnel faciliteront le dialogue et la mise en confiance.

 

Ce « soutien psychologique » est assuré par Sylvie Desmonts, psychologue certifiée.

 

Vous pouvez prendre rendez-vous auprès du secrétariat de l’U.D. 35 au 02 99 65 18 29.

 

N’hésitez pas !

Un camion Une mission :la CFTC

Par Le 28/04/2021

De report en report, et après plusieurs mois où nous avons dû renoncer aux formations syndicales en présentiel, l’UR CFTC espère que le mois de juin va permettre à ses adhérents de se retrouver pour relancer son programme de stages 2021. Tout est prêt, pour retrouver ces moments indispensables de pouvoir se rencontrer entre militants, sans quoi la vie syndicale perd sa principale raison d’être :la solidarité collective

Analyse CFTC des Elections TPE

Par Le 19/04/2021

Du 22 mars au 6 avril, près de 5 millions de salariés du particulier employeur ou des très petites entreprises (TPE) étaient appelés à voter pour les syndicats qui les représenteront

 

Le résultat de 5,9% obtenu par la CFTC ne peut nous satisfaire. Mais peut-on seulement l’interpréter ? Le taux de participation particulièrement faible (5,44%, inférieur à celui de 2017), et le nombre de voix exprimées (266 000) rendent la lecture du scrutin bien difficile.

Il semble évident que tous les moyens n’ont pas été mis en œuvre par les pouvoirs publics pour sensibiliser ces salariés à l’importance d’un scrutin qui vise non seulement à désigner des représentants dans les CPRI, mais est pris en compte pour la constitution des conseils de prud’hommes et la détermination de l’audience des organisations syndicales.

La crise sanitaire qui a gêné la campagne électorale des organisations syndicales et restreint les interactions sociales est une première explication, évidente, mais pas suffisante. La couverture médiatique du scrutin, par le service public comme par les chaines d’informations privées, a été totalement inexistante. 

Pourquoi ne pas organiser des débats télévisés entre leader syndicaux à l’instar de ce qu’il se fait pour les élections traditionnelles ? La démocratie passe aussi par les syndicats. Si la CFTC reconnait un recul, aujourd’hui c’est avant tout la démocratie qui perd quand elle ne mobilise qu’un 1 électeur sur 20.

La CFTC remercie les salariés qui lui ont accordé leur confiance, qui ont reconnu et validé un syndicalisme de proximité, de construction sociale, loin de l’image contestataire portée par nombre de nos concurrents.

Elle félicite ses militants à travers tout le territoire national, dans tous les secteurs concernés par cette élection, des militants qui se sont faits les ambassadeurs de ce nouveau syndicalisme et qui ont fait campagne dans des conditions particulièrement difficiles.

Télécharger le communiqué au format .pdf

Consulter les résultats sur le site du ministère

Merci à tous nos militants !

La Conférence sociale de Bretagne veut se porter au chevet de la jeunesse

Par Le 07/04/2021

Le bureau de la Conférence sociale de Bretagne s’engage sur une série de mesures afin de soutenir la jeunesse sur les terrains de l’emploi, et de l’apprentissage, dans le contexte épidémique actuel.

Le bureau de la Conférence sociale de Bretagne, composé d’organisations représentatives des salariés et employeurs, sans oublier le Conseil régional et l’Etat, se fixe pour objectif de filer un coup de pouce aux jeunes en matière d’apprentissage, et d’insertion professionnelle, face aux « interrogations sur leur avenir » induites par la crise sanitaire actuelle.

« Il faut attirer les jeunes dans le monde de l’entreprise compte tenu des difficultés qu’ils rencontrent à l’heure actuelle », avance Michel Rollo, président de la CFTC Bretagne.

Généraliser le tutorat

Au menu : développer l’accès à l’emploi des jeunes, multiplier les opportunités d’alternance (25 000 personnes actuellement en Bretagne) et de stage. « La Région a mis en place de nouvelles actions, et a fait évoluer ses dispositifs pour accompagner les jeunes : formations supplémentaires, aide à la mobilité, etc. », détaille Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne.

Pas de budget supplémentaire, mais une dynamique collective conjuguant « les efforts de l’Etat, de la Région, des collectivités et des entreprises. Des aides existent déjà et peuvent être sollicitées auprès de l’Etat, de la Région ou des intercommunalités », poursuit l’élu.

Projet réalisable ou vœux pieux ? Pour Brigitte Lecornet, présidente de l’organisation patronale Confédération des PME Bretagne, il faut prendre en compte l’état actuel de l’économie. « Le manque de visibilité peut nous empêcher, aujourd’hui, de recruter un salarié ou un apprenti. Quand votre activité peut s’arrêter du jour au lendemain, à cause du Covid, vous êtes paralysés. »

Le tutorat sera aussi encouragé dans les entreprises. « Il faut amener les employeurs à envisager qu’un salarié, proche de la retraite, puisse lever le pied pour former le jeune qui le remplacera », argue Michel Rollo, de la CFTC. Thierry Gourlay, secrétaire régional de la CGT Bretagne, nuance : « Le tuteur ne peut pas être simplement quelqu’un de bonne volonté. Ça s’apprend, ça nécessite une formation, et des disponibilités. Il faut valoriser ce rôle. »

Le spectre du diplôme au rabais

Le confinement, et les cours en distanciel, ont provoqué une nouvelle peur chez les jeunes : celle d’un « diplôme au rabais » aux yeux des recruteurs. « Les employeurs font confiance aux jeunes. Il faut savoir qu’un jeune qui arrive dans la vie active n’est pas opérationnel, il faut parfois une mise à niveau. Ça s’appelle l’expérience », livre Brigitte Lecornet.

Le bureau de la Conférence sociale de Bretagne s’engage également à valoriser l’image de certains métiers en tension porteurs d’emploi, mais « souvent les plus difficiles, et sans qualification. En Bretagne, dans l’agroalimentaire, les manœuvres, ou l’aide à domicile », soutient Thierry Gourlay de la CGT.

Enfin, pour aider les jeunes à y voir plus clair dans la jungle d’offres de stage, d’alternance, et de jobs étudiants, la Conférence sociale de Bretagne a acté de faire converger les annonces éparpillées sur les sites d’information vers la plateforme IDEO.

Stop à une politique de santé à deux vitesses

Par Le 03/04/2021

Depuis deux ans l’IMB (Imagerie Médicale de Bretagne) subit une fermeture successive des cabinets de radiologie de proximité.

Ce 2 avril la quarantaine de personnels, avec la CFTC , se sont mis en grève pour aller au devant de la population, des politiques locaux mais aussi pour défendre leur outil de travail menaçé, alors que leur activité ne cesse de s’accroître.

Composé de 8 cabinets et de 12 radiologues l’IMB ferme ses portes les unes après les autres.

Fermeture du Site de Ste Elisabeth à Rennes, fermeture du site de Chantepie hier, et aujourd'hui, la quarantaine de salariés vient d’apprendre subitement la fermeture du site de Dupont des Loges à Rennes et du site de Montfort sur Meu.

Cette restructuration s'inscrit dans un seul but de rentabilité, alors que les listes des Rendez -Vous sont surbookés avec des délais d’attente de plus en plus longs.

A l’argument de la paupérisation de la profession de radiologue, la CFTC répond désertification de la ruralité au profit des villes attractives, et primauté de l’argent roi au détriment des usagers. En un mot, l’argent de la SECU, l’argent de tous est utilisé pour le profit de quelques uns.

Outre le licenciement occasionné de bon nombre de personnels ces fermetures successives, délibérées, provoquent une diminution des champs d'action de la médecine de ville, pénalise les hôpitaux de proximité. Du même coup, c’est toute la population locale qui subit une exclusion médicale et sociale.

Une pétition a été lancé sur change.org

Depuis de longues années, la CFTC dénonce une politique de rentabilité qui d’un côté valorise la santé privé marchande tout en mettant à mal le service public et l’égalité des mêmes soins pour tous les Français.

Michel rollo

 

 

   Michel Rollo

   Président de la CFTC Bretagne