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Journée mondiale du travail social

Journée mondiale du travail social

Par Le 15/03/2023

Le 15 mars marque la Journée mondiale du travail social, une occasion de célébrer les contributions vitales des travailleurs sociaux à nos communautés. Chez le syndicat CFTC santé sociaux de Bretagne, nous sommes fiers de représenter les travailleurs de ce secteur essentiel, qui offrent un soutien et une aide cruciaux aux personnes vulnérables et marginalisées.

La morale sociale chrétienne, en accord avec l'article 1er des statuts confédéraux de la CFTC, souligne l'importance du bien commun, qui consiste en « l'ensemble des conditions sociales qui permettent aux personnes et aux groupes tant naturels que juridiques de bien et pleinement réaliser leur propre perfection de manière plus efficace et plus rapide ». Les professionnels du social sont en première ligne pour promouvoir le bien commun en offrant des soins et des services vitaux qui améliorent la qualité de vie des gens, en leur offrant un soutien émotionnel, une éducation sur la santé et en les aidant à accéder aux ressources dont ils ont besoin.

La morale sociale chrétienne souligne également l'importance de la subsidiarité, qui est le principe selon lequel les décisions doivent être prises au niveau le plus proche possible des personnes concernées. Les professionnels du social sont souvent en mesure de travailler de manière efficace et efficiente en raison de leur proximité avec les personnes qu'ils servent. Par conséquent, il est important que les décisions qui affectent leur travail soient prises en collaboration avec eux, afin de garantir que leur travail est le plus efficace possible.

Enfin, la morale sociale chrétienne souligne la destination universelle des biens, qui est le principe selon lequel « la terre et tous ses biens appartiennent à tous les hommes ». Les professionnels du social travaillent souvent avec des personnes qui ont des besoins élémentaires tels que la nourriture, le logement et les soins de santé. Il est important que les ressources soient distribuées de manière équitable afin que tous puissent bénéficier de ces biens de manière adéquate.

Pourtant, les travailleurs sociaux sont souvent sous-payés et sous-estimés pour leur travail. Ils font face à des défis tels que le manque de financement, la surcharge de travail et le manque de reconnaissance pour leur contribution vitale à notre société. En cette Journée mondiale du travail social, nous appelons à une reconnaissance accrue des professionnels du social et de leur contribution à nos communautés. Nous appelons également à une meilleure protection des droits des travailleurs sociaux, y compris des salaires justes et des conditions de travail équitables.

Enfin, nous remercions tous les travailleurs du social pour leur travail acharné et leur dévouement à aider les autres. Nous sommes fiers de représenter ces travailleurs essentiels et nous continuerons à lutter pour leurs droits et leur reconnaissance au sein de notre communauté.

 

Jean-Baptiste Baillet

Président syndicat CFTC Santé Sociaux de Bretagne

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Bonnes fêtes

Par Le 23/12/2022

La CFTC vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année et une future excellente année 2023. 

Qu’elle soit riche en mouvements, réflexions 
et actions pour vous et pour la CFTC ! 

DECLARATION CFTC CONSEIL DE SURVEILLANCE DU 8 DECEMBRE 2022 ARS BRETAGNE

Par Le 08/12/2022

A L’HOPITAL, LE PERSONNEL EST KO !


Le diagnostic est posé depuis des dizaines d’années, sur le malaise vécu par le personnel de nos hôpitaux.
Après les crises sanitaires voilà celle d’une pénurie majeure de manque de professionnels sur l’ensemble du territoire.
Son ampleur est telle que nous constatons de nombreuses fermetures de lits.
Nous en connaissons les conséquences en terme de perte de chances pour les patients.
Exemple : fermeture des services d’urgence de jour comme de nuit depuis plusieurs années.
Dans l’urgence, c’est vrai le Ségur de la Santé a commencé à apporter des réponses mais le volet qualitatif n’est pas achevé loin de là.
« Le salaire ne fait pas tout !«
Il est grand temps que le management des ressources humaines se fasse dans le respect de la législation et des personnels.
C’est de la responsabilité de chaque direction d’établissement de s’y engager et celle de la responsabilité de l’ARS de le rendre possible.

Avant que l’hôpital n’explose !

L’application qui nous rend plus forts

Par Le 11/07/2022

Disponible sur l'App Store Disponible sur Google Play Disponible en version web

Découvrez la nouvelle application de la CFTC. Rejoignez notre réseau de 140 000 adhérents et militants et partagez vos idées.

Cette application a été pensée pour tous, que vous soyez adhérents ou non, pour se retrouver, renforcer les liens, et être solidaires. Parce que ce sont les valeurs de la CFTC.

Paritarisme : « Avec cet accord, nous redynamisons le dialogue social », Pierre Jardon

Par Le 11/07/2022

Le 14 avril dernier, organisations patronales et syndicales sont parvenues à un accord sur la modernisation du paritarisme. Pierre Jardon, conseiller confédéral en charge du dialogue social, a mené les négociations pour la CFTC. Il décrypte les enjeux de cet accord national interprofessionnel (ANI).

paritarisme

Dans quel contexte s’est ouverte la négociation pluripartite sur le paritarisme et le dialogue social ?

Nous (organisations patronales et syndicales représentatives, Ndlr) avons commencé à discuter en 2021, conformément à l’agenda social autonome fixé par le Medef, sur la modernisation du paritarisme dans un premier temps. Il s’agissait de faire le bilan de l’accord signé en 2012, consacré au paritarisme de gestion (organisation et gouvernance des organismes que nous gérons paritairement, tels qu’Action Logement ou l’Unédic…).

Dans un deuxième temps, nous avons discuté sur le paritarisme de négociation, indispensable dans un contexte politique de début de quinquennat et de problème de dialogue social avec les pouvoirs publics, l’État ayant tendance à grignoter les prérogatives des partenaires sociaux.

Les discussions ont abouti à un ANI, le 14 avril dernier. Quelles en sont les grandes lignes ?

L’accord définit trois grands objectifs. Le premier, indispensable, est de fixer un cadre pour les négociations interprofessionnelles, inexistant jusqu’à maintenant.

Nous sommes satisfaits. Cela fait des années qu’à la CFTC nous demandons la création d’un cadre permanent pour structurer la négociation interprofessionnelle.

L’accord dote ainsi les partenaires sociaux d’un espace de dialogue permanent pour débattre et négocier en toute autonomie, y compris au-delà des sollicitations du Gouvernement.

Ce cadre reprend en grande partie l’idée d’un Comité paritaire permanent du dialogue social (C2PDS), maintes fois défendue par la Confédération depuis dix ans. Avant les 31 janvier de chaque année sera élaboré un agenda économique et social autonome. Et nous établirons annuellement un bilan des travaux conduits.

Quels sont les autres volets de cet accord sur le paritarisme ?

Le deuxième est capital : il s’agit de clarifier l’articulation des rôles respectifs des partenaires sociaux et des pouvoirs publics, rééquilibrer la démocratie sociale et la démocratie politique. En effet, depuis quelques années, les pouvoirs exécutif et législatif ont tendance à s’inviter là où ils ne devraient pas : l’exemple de la réforme de l’assurance chômage est à ce titre très parlant.

Le gouvernement avait mis à l’époque une feuille de cadrage ‒ la loi Larcher de 2007 ne devait aboutir qu’à la production d’un « document d’orientation » ‒ tellement restrictive qu’elle nous empêchait de négocier ! Petit à petit, on constate que le Gouvernement fait ses réformes et qu’il passe outre la négociation. Il est urgent de respecter les prérogatives de chacun.

Et le troisième objectif ?

C’est de faire progresser le paritarisme de gestion en premier lieu vis-à-vis des bénéficiaires : évaluer le service rendu, améliorer l’accès aux droits. Il s’agit aussi de parfaire et compléter les règles de fonctionnement, de transparence et de gestion du paritarisme.

La CFTC a été particulièrement vigilante à ce que les actuelles modalités de financement du paritarisme ne soient pas remises en cause. Nous avons aussi demandé que ce financement transite par l’AGFPN (1), pour plus de transparence.

(1) Association de gestion du Fonds paritaire national: fonds pour le financement du dialogue social.

Si nous avons réaffirmé l’importance de la formation des administrateurs, nous avons aussi obtenu la mise en place d’un groupe de travail sur les moyens qui leur sont dévolus et la reconnaissance/valorisation de leurs compétences.

Êtes-vous satisfait de cet ANI ?

Oui, parce qu’il va redynamiser le dialogue social, un peu étouffé lors du dernier quinquennat. Avec cet accord, les partenaires sociaux témoignent de leur volonté de peser dans le débat public, dans le respect des prérogatives de chacun. Ils réaffirment leur volonté de donner plus de visibilité à la démocratie sociale, au service des salariés et des entreprises.

Néanmoins, je vais rester très vigilant et vérifier que les modalités décidées soient bien appliquées. Il est tellement facile de rester dans les vieilles habitudes. À la CFTC, nous serons intransigeants quant au respect des dispositions de l’accord afin de garantir la qualité du dialogue social. Nous serons vigilants pour que l’ANI soit rapidement effectif et qu’il vive dans la durée.

Propos recueillis par Julie Lévy-Marchal

Téléchargez le communiqué de presse intersyndical au format .pdf

Rencontre des Mandatés CFTC Bretons

Par Le 29/10/2021

 

Ce 29 octobre, une trentaine de militants CFTC se sont réunis à Mur de Bretagne à la rencontre des mandatés.

 

Les mandatés ont pu échanger sur leurs activités dans les organismes de Protection Sociale  (Carsat, CPAM…) ou dans les OPCO.  Ils ont pu remonter leurs difficultés de terrain, mais également  l’importance du dialogue social dans les organismes paritaires.

 

“Le grand réseau des mandatés CFTC est au service des adhérents. Il ne faut pas hésiter à le contacter”, rapporte JC.

 

Ce fut également l'occasion de participer à une présentation de Prévia sur l’accompagnement au retour au travail à la prévention globale de l'absentéisme.  

 

L'après-midi fut abordé la réforme de la formation professionnelle continue.

  • Changement du CPF vers des formations professionnalisantes.
  • Le conseil en évolution professionnelle.

 

Une journée riche en enseignements et en partage de pratiques syndicales.

LA MAISON DES SYNDICATS CONDAMNEE PAR LA MUNICIPALITE

Par Le 29/10/2021

C'est la première fois que le Maire de Lorient participait à la réunion mensuelle depuis le 03/12/20, date à laquelle les organisations syndicales ont été expulsées de Cosmao-Dumanoir.

Celui-ci a fait le point sur l'expertise communiquée depuis le 17/06/21.

La CFTC lui a rappelé que l'expertise ne prend pas position, elle se borne à constater les dégradations de certains poteaux qui soutiennent la structure (25 côté cimetière et 23 côté boulevard) D'après nos observations 12 sur 25 sont dégradés côté cimetière et 7 sur 25 côté route. A part ça  il n'a pas été constaté de flèche significative au niveau des planchers et des poutres.

Pour conclure à une fermeture définitive et à une destruction du site M. le Maire s'appuie sur une phrase contenue dans les conclusions de l'expertise et les coûts de mise niveau du bâtiment.

La phrase :  « les poteaux considérés comme fortement dégradés sont ceux qui laissent apparaître des armatures corrodées et qui présentent une importante dégradation de béton ce qui génère une résistance fortement diminuée et entraîne un risque de ruine brutale . »

Le coût estimé avec mise au norme de locaux : de 3,5 à 5 M€ !

Et l'avenir ? C'est le flou artistique le plus total, on casse d'abord on verra après. D'un air de dire vous êtes relogés provisoirement à l'Orientis de quoi vous plaignez-vous. Sauf que ces locaux exigus ne sont pas du tout adaptés à une activité syndicale, non seulement trop étroits pour certaines organisations et difficile d'accès pour les salariés en quête d'assistance et de renseignements sur le droit du travail. La CFTC qui avait demandé une carte de stationnement gratuite par organisation dans le parking sous terrain,(432€/an)car nous considérons que les cotisations des adhérents doivent servir à autre chose que de payer des parking., cette demande a été refusée ! Merci M. le Maire.

Le représentant CFTC a fait remarquer à M. LOHER que dans ses grands projets de réaménagement urbain pour Lorient (référence : Lorient Mag N° 359) figure la Maison de la mer, les halles de Merville, le Moustoir, Tréfaven, Musée de la compagnie de Indes, Lorient la base etc... ; Un vrai programme de mandature ou La Maison des Syndicats n'a pas sa place. De l'argent pour le Moustoir

mais pas pour une maison des syndicats digne de ce nom. Nantes, St Nazaire, Brest, Loudéac, St Brieuc etc.. ont des maisons des syndicats dignes de ce nom , Lorient serait-elle l'exception ?

Les 5 M€ de travaux supposés ne serait qu'un prétexte pour la municipalité de vouloir faire du boulevard Cosmao-Dumanoir une porte d'entrée de la ville et la destruction de la maison des syndicats serait le deuxième maillon de la chaîne après le collège de la Retraite. CQFD

 

 Danielevain                                                                                                                                                                                                                  Daniel EVAIN   Secrétaire général de l'UL CFTC de Lorient