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  • Formation professionnelle : la CFTC signe l’ACNI

    28 octobre 2021 | Communiqués de presseEspace presse

    Les instances de la CFTC ont décidé ce jour à l’unanimité de signer l’accord cadre national interprofessionnel relatif à la formation professionnelle.

    Pour la CFTC cet accord permet de repositionner clairement les partenaires sociaux au centre de l’échiquier politique de la formation professionnelle. Il reprend les dispositions issues des concertations qui ont permis d’arrêter 49 propositions présentées, le 22 juillet, à la ministre du Travail.

    Cet ANI acte que le recours au CPF, attaché à chaque personne, doit s’orienter vers des formations professionnalisantes et ceci afin de replacer le CPF comme dispositif essentiel de formation. Pour remplir cet objectif, l’ACNI prévoit que chaque personne puisse se faire accompagner par un conseiller en évolution professionnelle(CEP).

    La CFTC se félicite que l’accord retienne la mesure qu’elle a présentée et défendue sur la nécessité de développer une co-construction et un co-investissement afin d’élaborer pour chaque salarié son parcours professionnel. Ce parcours peut être abordé lors des entretiens professionnels.

    En effet, les entreprises doivent appréhender l’entretien professionnel comme un échange permettant de réfléchir sur un parcours de formation interne pour évoluer dans l’entreprise, ou bien externe pour se réaliser vers d’autres aspirations professionnelles.

    Au vu du travail déjà réalisé entre partenaires sociaux, c’est avec optimisme que la CFTC s’engagera dans les 7 groupes de travail qui vont s’ouvrir, et qui pourront être déclinés dans le cadre d’un accord interprofessionnel.

    Lors de ces travaux, la CFTC sera force de propositions et d’avancées comme toujours en matière de formation professionnelle.

     

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    source: https://www.cftc.fr/actualites/formation-professionnelle-la-cftc-signe-lacni

     

  • À quand une politique salariale digne de ce nom ?

    22 octobre 2021 | Communiqués de presseEspace presse

    Devant l’augmentation du prix de l’énergie et son impact sur le pouvoir d’achat des Français, le Premier ministre a annoncé la mise en place d’une « indemnité inflation » de 100 euros pour 38 millions d’entre eux.

    Soucieuse de répondre au plus près des situations et des besoins, la CFTC avait défendu un chèque carburant sous condition de ressources et d’accès aux transports publics.

    Cette option permettait de cibler les personnes les plus dépendantes de leur voiture (qui sont aussi souvent les plus fragiles) et d’augmenter le montant de l’aide par bénéficiaire.

    Une approche écartée par le gouvernement au motif de contraintes techniques. La CFTC prend acte mais s’interroge sur le caractère récurrent de ce type de contraintes. 

    À l’heure des algorithmes dont la puissance de calcul dépasse l’entendement, de la blockchain et autres nouvelles technologies, l’argument ne saurait tenir indéfiniment.  La traçabilité des flux doit aussi être au service des bonnes causes !

    Le gouvernement a donc privilégié une « indemnité inflation » bénéficiant à davantage de personnes. Cette approche a le mérite de prendre en compte l’inflation dans son ensemble (et pas seulement l’essence) tant il est vrai que la hausse du prix de l’énergie impacte en bout de chaîne tous les biens et services.

    Si ce type de solutions de court terme répond à des difficultés conjoncturelles et donc provisoires, la CFTC s’interroge toutefois sur la nature réelle de cette inflation. Est-elle liée à la forte reprise économique et aux difficultés logistiques qui l’entourent ? Dans ce cas, le dispositif mis en place pourrait répondre à l’urgence.

    Si, en revanche, comme le prédisent nombres d’économistes, nous devions observer des prix durablement plus chers de l’énergie, c’est toute l’activité économique et le pouvoir d’achat des Français qui en pâtiraient.

    Dans ce cas les solutions devront devenir pérennes. La première d’entre elles consistant à redynamiser la politique salariale (hausse du SMIC, négociations salariales dans les branches et les entreprises).

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    source: https://www.cftc.fr/actualites/indemnite-inflation-politique-sociale-digne

  • Rencontre régionale CFTC à Guerlédan

    Dans le contexte socio-économique actuel, le syndicat CFTC de Bretagne a tenu une session régionale de quatre jours sur le site du village vacances Miléade de Mûr-de-Bretagne en Guerlédan.

    Les représentants syndicaux ont échangé sur différents thèmes, comme la santé au travail en période de crise sanitaire ou la défense des salariés.

    Les remontées du terrain ont permis de confronter les expériences.

    Un constat a émergé : le contexte social en perpétuelle transformation rend plus difficile la défense et l’accompagnement des salariés.

     

    source: https://www.letelegramme.fr/cotes-d-armor/guerledan/rencontre-regionale-du-cftc-a-guerledan-20-10-2021-12851118.php

  • Minimas salariaux : victoire pour la CFTC !

    8 octobre 2021 | Communiqués de presseEspace presse

    C’est une grande victoire que la CFTC a obtenu ce jeudi 7 octobre pour le pouvoir d’achat des salariés de la branche du secteur de gros à prédominance alimentaire et, au-delà, pour tous les salariés !

    La CFTC a toujours revendiqué le maintien d’un juste équilibre entre l’entreprise et la branche afin que cette dernière conserve son rôle de régulateur économique pour les entreprises et de protecteur des garanties sociales pour les salariés, concernant notamment les rémunérations minimales.

    Soucieuse de la maintenir dans ce rôle pivot, nous avons toujours rappelé l’importance de laisser à la branche la possibilité de déterminer la structuration de la rémunération minimale. Cette dernière incluant les salaires mais aussi des compléments de salaires, tels que les primes, qui font la politique salariale de chaque branche.

    En effet, le code du travail prévoit que la branche fixe librement « les salaires minimas hiérarchiques (SMH) ». Aucune définition, ni de contenu de ces SMH ne figure dans la loi, ce qui est logique puisque chaque branche a ses propres usages et pratiques en la matière.

    C’est donc tout naturellement que la Confédération ainsi que sa fédération CSFV ont contesté, devant le Conseil d’État en 2019, plusieurs arrêtés d’extension d’accords salariaux de branche pris par la ministre du Travail qui excluaient des clauses prévoyant d’intégrer des primes et des accessoires du salaire de base dans les minimas salariaux de la branche au prétexte que ces derniers ne constituaient pas du salaire de base pouvant être assimilé aux SMH.

    La CFTC a rappelé dans sa requête auprès de la haute juridiction, qu’en l’absence d’une définition des SMH par le code du travail, il ne revenait pas à la ministre du Travail d’apporter une définition, limitant le SMH au salaire de base. Le législateur ayant choisi de laisser cette prérogative aux partenaires sociaux des branches.

    C’est ce qu’a rappelé le Conseil d’État en affirmant clairement que : « il est loisible à la convention de branche, d’une part, de définir les salaires minima hiérarchiques et, le cas échéant à ce titre de prévoir qu’ils valent soit pour les seuls salaires de base des salariés, soit pour leurs rémunérations effectives résultant de leurs salaires de base et de certains compléments de salaire, d’autre part, d’en fixer le montant par niveau hiérarchique. »

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    source: https://www.cftc.fr/espace-presse/minimas-salariaux-victoire-pour-la-cftc

  • 1200 congressistes CFTC à Rennes en 2023

    Jamais jusqu'ici, après plus de cent ans d'existence la famille CFTC ne s'était rassemblée en Bretagne. C'est désormais acquis, depuis ce 23 septembre, le Conseil Confédéral a acté la venue de son Congrès en 2023, dans l'historique Couvent des Jacobins, en plein coeur de la ville de Rennes.

    Quel meilleur endroit pour un rassemblement d'une semaine dans une ville à densité humaine, qui s'ouvrira à la CFTC dans toutes les rues de la vieille ville.

    Rendez-vous incontournable avec l'histoire pour les militants et adhérents CFTC bretons, qui pourront profiter en nombre à un événement rassembleur pour donner une cure de jouvence aux valeurs humanistes de solidarité et de partage du syndicalisme.

    Continuité de l'histoire, passage de témoins entre trois générations, donner un nouvel élan et un éclairage au monde du travail de notre jeunesse, tels seront les éclairages prioritaires à mettre au devant de la scène.

    La joie d'avoir été retenue passée, maintenant le plus dur commence et on aura besoin de toutes nos forces militantes bretonnes pour ces deux années de préparation.

     

    Michel Rollo

    Président UR CFTC Bretagne

    Michel rollo

  • L’avant-projet de loi sur l’adaptation de nos outils de gestion de la crise sanitaire crée un nouveau motif de licenciement.

    La vaccination contre le covid-19 deviendrait obligatoire pour l'ensemble des professionnels qui sont en contact avec des personnes fragiles. Sont ainsi concernés :

    - Les personnes exerçant leurs activités dans les établissements et services de santé et médico-sociaux ;

    - Les personnels de santé exerçant hors de ces établissements et services ;

    - Les professionnels employés à domicile pour des attributaires de l’allocation personnalisée d’autonomie ou de la prestation de compensation du handicap ;-

    Les personnels des services d’incendie et de secours ;

    - Les membres des associations agréées de sécurité civile ;

    - Les personnes exerçant des activités de transport sanitaire.

    La bataille que nous menons collectivement et solidairement dans cette crise sanitaire peut justifier, pour plus d’efficacité, des ajustements du cadre législatif. La CFTC a toujours soutenu les mesures permettant de freiner l’épidémie dès lors qu’elles apparaissaient nécessaires et proportionnelles au but recherché. La vaccination relève d’un choix personnel qui doit demeurer la responsabilité de chacun. Il ne nous appartient pas en tant qu’organisation syndicale de nous prononcer sur ce choix. Au gouvernement de prendre ses responsabilités s’il en juge autrement !

    Pour autant, dès lors que le gouvernement, entend instaurer une obligation vaccinale notamment pour le personnel soignant et le personnel en contact avec des publics vulnérables, il nous appartient de réagir quant aux conséquences qu’emporterait un tel choix pour les salariés concernés.

    Cet avant-projet de loi organise l’obligation vaccinale pour les soignants et autres personnels. Il stipule encore que ceux qui refuseront la vaccination s’exposeront à une mesure de licenciement. Ce texte crée donc un nouveau motif de licenciement du fait du choix de la non vaccination. La CFTC ne peut être que défavorable à la création d’un motif de licenciement lié au choix de la non vaccination.

    La vaccination du plus grand nombre est certes essentielle pour sortir de cette pandémie, pour autant il nous apparait disproportionné et contreproductif de contraindre les soignants plutôt que de les convaincre. De plus au regard de la pénurie d’emploi dans ces secteurs, ces mesures risquent de désorganiser les services dont nous avons pourtant cruellement besoin et affecteraient de manière certaine la qualité de la prise en charge de nos concitoyens.

    Enfin, si l’obligation de vaccination du personnel soignant venait à être adoptée, la CFTC demande que soit reconnue comme maladie professionnelle, toute maladie dont la corrélation avec la vaccination serait avérée.

    source: https://www.cftc.fr/actualites/lavant-projet-de-loi-sur-ladaptation-de-nos-outils-de-gestion-de-la-crise-sanitaire-cree-un-nouveau-motif-de-licenciement

  • Déclaration CFTC à propos de l’étude : L'alimentation en Bretagne à l'horizon 2050 :

    La CFTC salue le travail de la section prospective lors de cette étude. Elle remercie les rapporteurs, ses deux présidents ainsi que son chef de pôle.


    Partant du « consom-acteur », cette étude montre toute la fragilité de l'alimentation soumise à la volatilité des désirs du consommateur d'où la difficulté de projections à long terme.


    L'étude montre combien le « consomm-acteur », est complexe voire schizophrénique, car il peut incarner à lui seul les quatre scénarios en même temps. La CFTC souligne la complexité du sujet : besoin essentiel à tout être vivant, sujet parfois clivant, dont l’étude a su envisager les différentes composantes en prenant en compte la dimension du développement durable. En effet, l’étude a su montrer que l'alimentation est liée au concept de bonne santé pas seulement celle des hommes et des femmes, mais aussi celle des sols, du bétail, et au-delà de la faune et flore dans son ensemble.


    La CFTC enjoint les instances régionales à travailler avec tous les acteurs pour que toute la filière alimentaire soit rétribuée à sa juste valeur, d'autant qu’elle compte les rémunérations les plus basses.


    Par ailleurs, l’alimentation peut devenir une véritable source de clivage et d’abandon des populations les plus en difficultés.
    Pour la CFTC, le conseil régional a déjà pris en compte la complexité du sujet dans sa feuille de route « Bien manger », il doit aller plus loin pour sécuriser la filière, lui donner les orientations d'avenir sachant qu'en dépit des facultés d'adaptation, l'agriculture a besoin d'un temps long, eu égard aux poids des investissements notamment, pour changer d'orientation.


    La CFTC invite le conseil régional à impliquer Bretonnes et Bretons dans une démarche d’échange et de co-construction avec tous les acteurs afin que chacun puisse prendre conscience de l'impact de ses choix et évoluer positivement.


    Je vous remercie de votre attention

    source: https://ceser.bretagne.bzh/upload/docs/application/pdf/2021-06/3._prospective_alimentation_-_synthese_-_session_du_7_juin_2021.pdf

     

    Annie Cottier

     

    Cottier annie

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  • Déclaration CFTC à propos de l’étude : Fondations et expressions de la culture maritime

    Dans la lignée des précédentes études, la CFTC souligne la qualité de ce travail et remercie les membres de la section MER et Littoral du CESER, les rapporteurs ainsi que son chef de pôle.
    Les recherches approfondies auprès des acteurs du secteur confirme l’attachement de la Bretagne à la mer ainsi qu’à toutes les activités liées à celle-ci.
    De la promenade en bord de plage à la course au large, des stations balnéaires au thermalisme, de la recherche à l’exploitation halieutique sans compter la construction navale civile, sportive et militaire, tous les sujets ont été abordés, sans concession d’un point de vue historique et contemporain.


    Cependant, la CFTC regrette que les « écoles de mer » par des contraintes réglementaires liées à la sécurité sanitaire de la pandémie COVID 19, soient en très grandes difficultés financières.
    Certaines ont même dû fermer, leurs locaux vendus à des promoteurs immobiliers, privant ainsi le territoire de ces lieux d’appropriation de la culture maritime, lieux dont le rayonnement est pourtant national.

    La CFTC invite le prochain Conseil Régional à s’approprier les études de la section Mer et Littoral afin de construire un plan d’action dynamique en faveur des acteurs et animateurs de cette maritimité.

    La CFTC souhaite également qu’avec une communication adaptée, la région entraîne la population bretonne dans son ensemble jeune et moins jeunes vers une plus forte appropriation de ce bien séculaire.


    Merci de votre attention

     

    source: https://ceser.bretagne.bzh/upload/docs/application/pdf/2021-06/1._la_culture_maritime_en_bretagne_-_synthese_-_session_du_7_juin_2021.pdf

     

    Annie Cottier

    Cottier annie

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