Invitation à la Convention thématique "Le travail a-t-il un avenir ?"
le jeudi 1er février de 14h00 à 18h00
avec la participation de
Christian Crétier, Secrétaire Fédéral FGTA- FO
Jean-Claude Delgenes, Président Fondateur de Technologia
Mathieu Detchessahar, Professeur des Universités, IAE Nantes
Eric Doumas, Président de Résilience Rurale et Humaniste
Pierre Guillet, Président des EDC
Pierre Kuchly, Chef d'entreprise
Jean-Nicolas Moreau, Président de RegSoLab
Joseph Thouvenel, Rédacteur en chef de Capital Social
Bernard Vivier, Directeur de l'Institut Supérieur du travail,
Bruno North Président du Centre National des Indépendants et des Paysans
Jean-Frédéric Poisson Président de VIA | la voie du peuple
Guillaume de Thieulloy Directeur de publication du Nouveau Conservateur
Laurence Trochu Présidente du Mouvement Conservateur
Programme (sous réserve de modification)
14h00 | Accueil
14h15 | « Enjeux actuels du travail en France, économiques et sociaux »
par Bernard Vivier, Directeur de l'Institut Supérieur du travail
14h30 | « Comment faire de la juste rémunération du travail un levier de partage de la richesse, de participation et de justice sociale ? »
Table ronde introduite par Bruno North, Président du CNIP
16h25 | « Comment promouvoir des conditions de travail propices à la santé, à l’épanouissement et à la participation des salariés ? »
Table ronde introduite par Laurence Trochu, Présidente du Mouvement Conservateur
17h40 | Intervention de clôture par Jean-Frédéric Poisson, Président de VIA | la voie du peuple
Pourquoi une Convention publique sur "Le travail a-t-il un avenir ?"
Après l’utopie d’une société des loisirs, l’échec des 35 heures motivées par l’idéologie du partage du travail et les débats sur la généralisation de l’assistanat, le débat sur la réforme des retraites a mis en évidence une véritable remise en question et un affaiblissement généralisé du Travail dans l’esprit de nos contemporains.
Malgré l’attachement très fort de nos concitoyens au Travail, celui-ci est de plus en plus considéré comme un facteur de pénibilité et non comme un facteur d’épanouissement.
Un sondage IFOP de février 2023 sur la question confirme que 58% des Français considèrent le travail avant tout comme une contrainte nécessaire pour subvenir à ses besoins – correspondant à une hausse de 9 points en comparaison à 2006 – alors que 42% le considèrent comme un moyen pour les individus de s’épanouir dans la vie. 62% des actifs citent la rémunération, suivie de l’ambiance de travail (58%), comme les 2 principaux facteurs qui contribuent à l’épanouissement au travail.
Ceci est le résultat des mutations profondes et accélérées qui touchent la vie au Travail : mondialisation, désindustrialisation, financiarisation, digitalisation, robotisation des processus de production, « uberisation », généralisation du télétravail, et maintenant démocratisation de l’intelligence artificielle,… Ces mutations ont contribué à augmenter les incertitudes, à intensifier le travail et à en modifier, quand ce n’est pas à en déshumaniser, les conditions d’exercice.
Conséquences : la santé au travail se dégrade et les risques psychosociaux explosent, des secteurs entiers n’arrivent plus à recruter, l’assistanat généralisé et le recours aux travailleurs immigrés est vu comme une planche de salut, le déséquilibre de la balance commerciale est plus élevé que jamais, et l’ensemble du « modèle social à la française » est fragilisé.
Nous, les Conservateurs, considérons le travail comme un bien absolument nécessaire à la création de richesse et à la cohésion sociale. Indispensable à l’épanouissement de chacun, il permet à chacun de développer et mettre à profit ses talents, d’être utile, de contribuer à la vie de la cité, et lui procure les revenus nécessaires à son indépendance économique et à la construction d’une vie décente.
Convaincus de la place fondamentale du Travail pour la prospérité de la France, l’Alliance des Conservateurs, associée à la revue Le Nouveau Conservateur, a décidé de lui consacrer une convention publique.