A contre-courant du grand débat

mrollo Par Le 19/03/2019 0

Img 8272Depuis la rentrée dernière, des partenaires sociaux dont la CFTC sont « EN MARCHE » commune pour combattre les ouvertures sauvages le dimanche des commerces en périphérie des communes de la banlieue Rennaise. S’appuyant sur la loi MACRON, les grandes enseignes n’hésitent désormais plus à bafouer les accords signés qui, jusque- là, permettaient de respecter un nombre de journées d’ouvertures déterminées les dimanches et jours fériés.
Les rencontres récentes, avec des élus de proximité, maires, députés et sénateurs Brétiliens, ont permis de préparer et présenter un amendement dans le projet de la loi Pacte. Ensemble, avec l’appui de la CFTC, les élus locaux ont fait valoir que ce type d’ouverture ne devait pas répondre d’une déclinaison « JUPITERIENNE » mais devait relever de leur propre responsabilité, en parfaite connaissance des besoins des petits commerces de proximité, garante du maillage indispensable, et du lien social dans les campagnes pour éviter la désertification de nos communes.
Outre cette approche, où, pour la CFTC, le travail du dimanche doit rester une exception pour permettre aux familles de se retrouver, et aux associations de fonctionner, cet amendement était une bouffée d’oxygène, contre la pensée unique, pour redonner du sens à une société décadente.
Hélas que croyez-vous qu’il arriva ? Peine perdue ces soi-disant grands débats, sensés devoir écouter les revendications, redonner du pouvoir aux élus, ou encore revitaliser la désertification rurale, voire faciliter les transports en commun, finalement ne sont que stratégie d’endormissement. Si encore cet amendement avait eu un coût pour les contribuables, non, ce refus n’est ni plus ni moins qu’une contribution pour des capitaux privés, bien souvent très éloignés des Bretons.
L’occasion était trop belle pour donner une réponse positive aux gilets jaunes, et une fois encore, elle n’est que le résultat d’un manque d’expertise où les jeunes parlementaires majoritaires, pour des raisons bassement politiques oublient ceux qui les ont élus.

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